Le bureau, un lieu de travail… mais surtout de vie

D’après la dernière étude Ipsos–BVA pour Icade (2024), trois quarts des salariés français se déclarent attachés à leur bureau et souhaitent pouvoir s’y rendre librement. Une donnée qui bouscule bien des idées reçues.

ACTUALITÉ

Benjamin Rouet

11/14/20254 min read

Espace de bureaux moderne et convivial illustrant la nouvelle vision du travail : un lieu de vie et
Espace de bureaux moderne et convivial illustrant la nouvelle vision du travail : un lieu de vie et
Le grand retour du bureau “désirable”

La dernière étude Ipsos–BVA pour Icade le confirme : trois quarts des salariés sont attachés à leur bureau et souhaitent pouvoir s’y rendre librement.
Cette donnée, presque contre-intuitive après les années de télétravail, marque un tournant : les collaborateurs ne fuient pas le bureau, ils fuient les mauvais bureaux.

Ce qu’ils réclament aujourd’hui, ce n’est pas un retour au présentéisme d’avant, mais un lieu confortable, inspirant et humain.
Un espace qui fait du bien au quotidien, où l’on se sent utile, entouré et reconnu.
En somme, un lieu de vie autant qu’un lieu de travail.

Le bureau, boussole collective

On a souvent annoncé sa disparition.
Le “tout télétravail” semblait avoir gagné. Les outils numériques rendaient tout possible, même à distance.
Mais rapidement, un manque s’est fait sentir : le lien, la spontanéité, l’énergie.

Le bureau est redevenu ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : le cœur battant du collectif.
C’est là que les idées se croisent, que les décisions se construisent, que la culture d’entreprise s’incarne.
Aller au bureau, c’est retrouver un rythme, des visages, une énergie commune.
C’est ancrer son travail dans un lieu qui fait sens.

Ce que les collaborateurs attendent désormais

Les salariés ne rêvent pas d’un baby-foot ou d’un mur végétal, mais d’un confort réel : de la lumière naturelle, un mobilier agréable, des espaces où l’on entend sa propre voix.
Ils veulent aussi de la proximité : des bureaux bien situés, accessibles, connectés à la ville.
Et surtout, ils souhaitent que l’entreprise prenne soin d’eux dans les détails : un espace propre, des services simples, un environnement pensé pour la qualité de vie.

Le bureau n’est plus un symbole d’autorité, c’est un espace d’attention.
Et cette attention, elle se lit dans les petites choses : un espace cuisine accueillant, un coin calme pour téléphoner, une salle lumineuse pour créer ensemble.

De la surface au service

Longtemps, l’immobilier d’entreprise s’est résumé à des mètres carrés et des ratios.
Aujourd’hui, ce vocabulaire paraît obsolète.
Le bureau n’est plus une “surface”, c’est un service rendu aux collaborateurs.

Les directions immobilières et les dirigeants le savent : le coût d’un espace mal pensé dépasse largement son loyer.
Un salarié qui n’aime pas venir au bureau, c’est un salarié moins engagé, moins productif, plus volatile.
Un lieu bien conçu, à l’inverse, devient un accélérateur d’envie et de performance.

Le bureau, outil de management et de culture

L’espace de travail est un message.
Il dit comment on coopère, comment on hiérarchise, comment on fait confiance.
Un open space bruyant raconte autant de choses sur une organisation qu’une salle de réunion fermée à clé.

Les entreprises qui soignent leurs espaces ne font pas du “design”, elles font du management par l’espace.
Elles utilisent leurs bureaux pour renforcer la cohésion, encourager la transversalité, et donner à voir leur culture.

Dans un monde où le recrutement est un combat, les locaux sont devenus la vitrine la plus sincère de l’entreprise.
C’est là que l’on ressent son identité.

Le bureau responsable et durable

La question environnementale s’impose désormais dans chaque décision immobilière.
Les collaborateurs sont attentifs à l’impact des bâtiments, au choix des matériaux, au réemploi, à la qualité de l’air.
Un bureau durable, c’est un bureau qui respecte la planète et les humains qui l’habitent.

Les démarches de réemploi et d’économie circulaire s’accélèrent.
Les entreprises redécouvrent que le bon sens écologique — réutiliser, mutualiser, végétaliser — est aussi un bon sens économique et humain.

Chez BRAMO, le bureau se pense comme un organisme vivant

Chez BRAMO, nous partons d’un postulat simple : le bureau n’est pas un bien immobilier, c’est un écosystème.
Chaque projet commence donc par une observation des usages.
Avant de tracer une cloison, nous cherchons à comprendre comment les gens travaillent, se concentrent, se croisent, se reposent.

À partir de là, nous créons plusieurs scénarios d’occupation, accompagnés de plans, de visuels et d’une enveloppe budgétaire réaliste.
Notre objectif n’est pas d’imposer un modèle, mais d’aider nos clients à choisir le leur, avec des éléments concrets et chiffrés.

Ce travail, nous le réalisons vite.
Parce que la vitesse de décision est devenue un enjeu clé.
Et parce qu’un bon projet ne naît pas de la précipitation, mais d’une bonne préparation.

Le futur du bureau : un lieu vivant et adaptable

Le bureau de demain ne sera pas un retour en arrière, ni une rupture radicale.
Ce sera un équilibre entre le présentiel choisi, le télétravail maîtrisé et la vie collective retrouvée.

Les lieux de travail devront être capables d’évoluer avec la vie des équipes, sans être refaits tous les trois ans.
Plus flexibles, plus intelligents, plus humains, ils devront respirer avec ceux qui les occupent.

En réalité, le futur du bureau est déjà là :
ce sont ces espaces où l’on a plaisir à venir, non pas parce qu’on y est obligé, mais parce qu’on y trouve quelque chose qu’aucun écran ne remplacera jamais :
le lien, la confiance et l’envie d’être ensemble.

Le bureau est redevenu un espace de vie essentiel.

Il ne s’agit plus seulement de travailler, mais de mieux vivre le travail.
Et pour cela, il faut concevoir des lieux qui reflètent ce que l’entreprise veut transmettre : son énergie, sa vision, sa culture.

C’est exactement ce que nous faisons chez BRAMO : aider les entreprises à transformer leurs espaces en leviers de performance, de bien-être et d’appartenance.

Parce qu’un bon bureau ne se visite pas seulement,
il se vit.